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Un atelier de « Travail qui relie » se déroule

en suivant un processus en spirale,

comprenant quatre étapes.

La spirale est comme la moelle épinière de l'atelier. Elle est le fil conducteur qui nous guide en tant que facilitateurs-trices, et qui permet aux participant-e-s de vivre un véritable processus, et non une série d'exercices enfilés les uns après les autres. Quand nous préparons et animons un atelier, nous portons notre attention à ce flux dynamique et dirigeons les activités du groupe de manière à le susciter. Notre conscience et notre attention à cette spirale sont aussi importantes que les outils particuliers que nous employons.

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  1. En nous ancrant dans la gratitude, nous nous ouvrons à l’émerveillement devant la beauté et l’intelligence du vivant. Nous faisons appel à nos mémoires et à nos sensations pour redécouvrir les cadeaux offerts chaque jour par la nature et la vie. S’ouvrir à la gratitude est aussi un acte révolutionnaire aussi dans une société de consommation qui se fonde sur l’idée de croissance infinie et la création de besoins à jamais insatisfaits et l’idée de croissance infinie.
     

  2. En osant reconnaître et honorer notre peine pour le monde, nos sentiments de colère, de tristesse, de peur ou d’impuissance pour le monde, nous exprimons notre sensibilité face des situations qui vont au-delà de notre sphère privée, et nous exprimons ainsi notre appartenance à un système plus vaste, en relation avec la communauté des êtres vivants sur Terre. En parlant notre vérité, nous nous ouvrons aussi à la possibilité d’être « "responsable", capable de répondre et de réagir aux menaces qui pèsent sur l’ensemble de la planète.
     

  3. Cette appartenance mutuelle nous amène naturellement à porter un regard neuf sur le monde, dans lequel les êtres ne sont plus séparés mais en interconnexion radicale, c’est-à-dire jusqu'aux racines de notre vie.
     

  4. Et cette perception nouvelle nous permet d’aller de l’avant, dans nos projets et nos engagements, dans notre participation au changement de cap, vers une société qui soutienne la vie. C’est le moment d’identifier nos dons, nos talents, nos ressources, et aussi de trouver les appuis et le soutien nécessaires en tissant un réseau de personnes, acteurs engagés et éclairés.


Dans la routine quotidienne de la vie, les dangers globaux auxquels nous sommes confrontés peuvent sembler trop omniprésents ou trop horribles pour en parler de façon personnelle sans changer bientôt de sujet. 

 

Un atelier est un îlot de temps où, à l'écart des distractions et des exigences, nous avons l'occasion de nous concentrer assez longtemps pour prendre contact avec nos réponses profondes à ces dangers et les explorer. C'est pourquoi nous privilégions des ateliers d'au moins 4 jours. Le groupe, réuni en cercle, fait office de prisme qui nous aide à mettre notre regard au point.

Au travers d'exercices pratiques et expérientiels, nous sommes invités à explorer notre lien avec le vivant, à exprimer nos émotions face à un système destructeur de vie et à faire émerger notre « éco-conscience », cette conscience qui englobe l'ensemble des êtres vivants. La démarche allie les dimensions corporelle, émotionnelle et spirituelle à notre compréhension rationnelle du monde, et nous propose de partager nos expériences, ressentis et prises de conscience au sein de la membrane sécurisante du cercle. Nous avons besoin des autres pour nous apercevoir que nos réponses ne sont pas isolées, et les partager nous apporte un plus grand sens de la communauté et de notre pouvoir collectif.


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